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Les différentes protections.

Introduction :

Cet article nous est proposé par "Shapounette". "Shapounette", vous la connaissez. Si, vous la connaissez... Non, vous ne voyez pas ! Alors, rendez-vous à la page où se trouve la liste des articles et la superbe photo, la cavalière sautant avec Ckoka, c'est elle. Vous la retrouverez d'ailleurs en photo dans plusieurs articles du site... Je vous invite également à vous rendre sur son site pour faire plus ample connaissance :

http://www.superpoons.fr.fm/

Merci encore à "Shapounette" et à tout ce qui participe à la vie de ce site, ne serait-ce qu'en le visitant !

Conditions...

Les protections

Il existe beaucoup de protections différentes, chacune ayant son utilité et sa fonction propre. On peut tout d'abord distinguer les protections de travail et les protections au repos.

1) Les protections au travail

Elles permettent de protéger le cheval pendant son travail. Elles diffèrent selon les disciplines, et les effets voulus. Il faut savoir qu'en compétition officielle de dressage, les protections sont interdites sur le carré (à part si le jury précise qu'elles sont tolérées si le terrain est particulièrement mauvais).

* Les guêtres fermées




Aspect : En cuir, néoprène, néoprène avec une coque de PVC, « plastique » (alliage de différents matériaux avec un aspect plastifié souple), se ferment avec des velcros ou des boucles, elles entourent tout le canon et une partie du boulet.

Utilisation : Les guêtres fermées sont très courantes. En général, elles sont utilisées pour le dressage, car elles englobent la totalité du membre, ce qui n'est pas forcément recherché en CSO (voir « les guêtres ouvertes).
On peut protéger un cheval sur les quatre membres avec ces guêtres.

Disciplines : On peut les utiliser en cross pour sauter de petits obstacles pas trop compliqués, et elles sont vivement conseillées sur le plat et à l'obstacle pour les jeunes chevaux qui ont parfois des mouvements un peu maladroits ou désordonnés car elles protègent des atteintes qu'ils pourraient se faire.
En général elles sont utilisées surtout en dressage lorsque les chevaux apprennent à croiser leurs membres, ou dans n'importe quelle discipline à petit niveau (en club quoi).
En endurance, ce type de guêtre est utilisé mais dans un modèle léger et résistant à l'eau.

Pose : L'ouverture doit de trouver vers l'extérieur du membre, les boucles doivent « désigner » l'arrière une fois fermées.
Il faut commencer par ouvrir les guêtres, les poser sur le membre plus haut qu'à leur place et les faire glisser vers le bas avant de les fermer, en commençant par la boucle du milieu (s'il y en a plus de 2), et ne pas hésiter les ajuster une seconde fois après avoir fermé toutes les boucles.

* Les guêtres ouvertes



Aspect : On en trouve dans les même matériaux que les guêtres fermées, à la différence que celles en néoprène ont une grande coque en pvc moulée à la forme du membre. Certaines ont l'intérieur tapissé de moumoute, d'autres d'un gel spécial, ou encore ont une partie souple en haut pour ne pas gêner l'articulation du genou.

Utilisation : Elles ont la particularité de ne couvrir que l'arrière du membre, le tendon, et sont en général pourvues d'une coque solide qui protège efficacement.

Disciplines : Ces guêtres sont utilisées principalement à l'obstacle, pour la simple raison que l'ouverture à l'avant permet au cheval de sentir la barre lorsqu'il la touche. Même si cela ne le blesse pas, ça n'est pas agréable pour lui et l'incite à respecter les suivantes.
Ces guêtres sont déconseillées et interdites en épreuve de cross, elles ne protègent pas assez l'avant des membres sur des obstacles fixes.

Pose : le principe est le même que pour des guêtres fermées, il faut juste faire attention à les prendre de la bonne taille car trop grandes elles risqueraient de gêner l'articulation du genou.

* Les bandes de polo



Aspect : Ce sont de longues bandes d'environ 3m, d'une matière qui ressemble un peu au polaire, peu élastique. Elles existent dans toutes les couleurs et se ferment grâce à un velcro.

Utilisation : Les bandes, en plus de protéger les membres, le soutiennent. On peut les utiliser sur des chevaux qui ont des membres particulièrement larges (elles ne seront pas trop petites) ou encore la peau fragile (elle provoquent rarement d'irritation).

Disciplines : A l'origine, en polo, mais aussi en horse-ball, à l'obstacle, même si elles n'ont pas le même pouvoir de protection de que guêtres, en cross éventuellement même s'il vaut mieux les doubler de guêtres, d'autant plus qu'elles absorbent l'eau ce qui proscrit l'utilisation en balade par temps humide (ce qui reste risqué car elles risquent aussi de s'affaisser et de ne pas rester à leur place).
Elles sont surtout utilisées en dressage, qui nécessite une protection pas forcément aussi importante qu'à l'obstacle, et le fait qu'elle soutiennent le membre est un atout dans cette discipline.

Pose : Il suffit de prendre le coup de main ! Il faut avoir des bandes propres et roulées dans le bon sens (le velcro au centre, à l'intérieur de la roulure). On pose le début de la bande en haut du canon, face extérieure contre le membre, en allant vers l'arrière, et on descend en tournant. Une fois arrivé au boulet il faut remonter jusqu'à ce que l'on atteigne le haut du canon. Le velcro doit se trouver pile à l'endroit où l'on a commencé à poser la bande, ni plus haut (pas de bourrelet pour faire « rentrer » la fin de la bande !) ni plus bas (on ne fait pas des tours larges pour aller jusqu'au bout !), sinon, on recommence ! Au début c'est un peu compliqué mais il suffit de le faire plusieurs fois pour être à l'aise.
Normalement on n'englobe pas le boulet dans la bande, mais ça ne pose pas vraiment de problème si on le fait.
Il est conseillé de faire 2 tours de chatterton à l'endroit du velcro pour éviter que la bande ne de déroule au cours de la séance.
Les bandes de polo ne présente pas de risque à poser, même si les tours sont approximatifs, le cheval ne ressentira pas d'effets négatifs (mais il vaut mieux le faire bien quand même !).

* Les bandes de travail



Aspect : Ce sont des bandes bien sûr, longues d'environ 1m80 (4m étirées) et très élastiques. Elles se ferment grâce à un système de boucle et de velcro.

Utilisation : Leur élasticité en fait des protections qui soutiennent énormément les membres, mais protègent peu des atteintes. On les utilise surtout sur des chevaux fragiles, qui ont besoin de ce soutien, et on évite de s'en servir sur ceux qui n'en ont pas l'utilité car les chevaux peuvent développer une certaine dépendance vis à vis de ces bandes, c'est à dire que le tendon, à force d'être soutenu, ne peut plus être travaillé sans car ses membres se trouveraient fragilisés.

Disciplines : Surtout en dressage, lorsque les tendons sont particulièrement sollicités, ou encore en courses où on voit beaucoup ce type de bandage.

Pose : La pose de bandes de travail est très délicate et peut poser de gros problèmes tendineux si elle est mal effectuée. Le principe est le même que pour les bandes de polo, mais il faut ABSOLUMENT éviter tout pli et toute irrégularité sous peine de voir son cheval boiter peu de temps après.
D'autre part, on peut poser des coques en mousse pour protéger le tendon sous ces bandes, il suffit juste de placer les coques en mousse, pourvues de trous d'aération. Ces coques limitent les risques d'une mauvaise pose des bandes.

* Les cloches



Aspect : Les cloches sont des sortes de dômes de caoutchouc striés. Il en existe de toutes les couleurs, et de modèles différents : Les cloches simples (fermées, striées), les cloches lisses (sans stries), les cloches à doigt ou à passant (avec un passant qui permet une ouverture plus facile), les cloches à simple (risque de décrochage notamment dans l'eau) ou double velcro (un scratch permet de les ouvrir), les cloches à pétales (une lanière sur laquelle on enfile des « pétales » selon la taille du sabot), et enfin les cloches en néoprène, à velcro.

Utilisation : Elles constituent une protection du sabot : elles le recouvrent et amortissent le choc si le cheval tape quelque chose (barre, pierre, l'un de ses autres sabots.). Il n'est pas rare de voir des cloches déchiquetées après quelques mois d'usage, ce qui prouve qu'elles sont indispensables.
Il faut faire attention à ne pas les choisir trop petites (elles serrent et peuvent irriter la couronne, et ne protègent pas le sabot jusqu'en bas) ou trop grandes (elle risquent d'être enlevées à chaque foulée).

Disciplines : Toutes, surtout l'obstacle et le cross, où le cheval est plus enclin à toucher les barres, le transport où il est confiné dans un endroit où il manque d'équilibre, l'attelage, le polo, le horse-ball. A part le dressage où les cloches sont interdites, il est possible et conseillé de les poser.

Pose : Les cloches fermées, si elles sont raides, sont un peu difficiles à poser. Pour les assouplir, le mieux est de les mettre dans de l'eau chaude après les avoir achetées.
Il faut tout d'abord les retourner, puis les enfiler sur le sabot du cheval, et enfin les remettre à l'endroit.
Les cloches pourvues d'un système d'ouverture sont plus simples à poser, puisqu'il suffit de les ouvrir, de les mettre à leur place et de refermer.
Sur les épreuves de cross, on voit couvent des chevaux munis de deux paires de cloches l'une sur l'autre, car si l'une se retourne à l'entrée d'un gué, il reste la deuxième pour assurer la protection du sabot.

* Les protège boulets



Aspect : Les protège boulets ressemblent à de petites guêtres arrondies, et peuvent donc être fabriquées avec les même matériaux, et les même principe.

Utilisation : Ils sont complémentaires des guêtres, on les utilise avec celles-ci, ou alors avec des bandes. Il protègent l'intérieur ou l'arrière des boulets, mais seulement sur les postérieurs. Leur renfort permet d'éviter les frottements sur l'intérieur du boulet, ou les chocs.

Disciplines : En général, on les utilise dans les même disciplines que celles où l'on utilise déjà des guêtres, c'est à dire principalement l'obstacle. Ils ne sont pas forcément utiles en dressage, et ne protègent pas assez en cross.

Pose : Comme les guêtres, on les pose un peu plus haut que leur place définitive, on les fait glisser vers le bas, renfort vers l'intérieur en général (certaines sont conçues pour protéger l'arrière) et boucle à l'extérieur, et on ferme.

* Les guêtres de cross



Aspect : Elles ressemblent un peu a de grandes guêtres fermées, mais sont beaucoup plus solides. On en trouve souvent en cuir, et les modèles en synthétique sont renforcés, parfois à l'aide d'une plaque de métal. Elles sont pourvues de nombreuses boucles et recouvrent un maximum de surface sur le canon et le boulet.

Utilisation : Elle permettent surtout de limiter les chocs violents dans les disciplines à risque comme le cross, où les éléments fixes ne peuvent pas basculer comme en CSO.

Disciplines : Le cross, bien sûr, ou toute discipline où le cheval risquerait de se blesser en raison d'un choc.

Pose : Elles se posent comme des guêtres fermées, mais il ne faut pas hésiter à serrer assez fort les boucles pour que les guêtres restent bien en place malgré l'eau, la vitesse et les chocs.


* Les protège paturons


Aspect : C'est une sorte de rouleau de caoutchouc qui se ferme avec une boucle.

Utilisation : On les utilise rarement, en cas de cheval qui se marche sur la couronne.

Disciplines : Toutes celles où le cheval en a besoin !

Pose : Il suffit d'ouvrir la boucle et d'installer l'anneau comme un bracelet, sans trop serrer.

2) Les protections au repos

Elles sont utilisées au repos ou pendant le transport, mais jamais pendant le travail du cheval. Elles assurent une protection selon les circonstances.

* Les bandes de repos





Aspect : Elles mesurent entre 3m50 (pour les antérieurs), 4m, 5m, parfois 6m. Elles sont caractérisées par le fait qu'elle ne soient absolument pas élastiques, d'une matière un peu laineuse, et plus longues que les autres bandes. Il en existe de toutes les couleurs.

Utilisation : Elles sont utiles pour régénérer les tissus des membres, notamment après un effort intense. Elles reposent les jambes, et peuvent être utilisées tous les jours sur un cheval qui aurait par exemple des molettes. Autrement il vaut mieux les poser ponctuellement, à cause des risques d'accoutumance (il ne pourra plus s'en passer et sera fragilisé).
Elles s'utilisent toujours avec des « cotons », c'est à dire des sous bandages qui existent dans plusieurs formes, matières, et tailles.
On peut aussi protéger un cheval avec des bandes de repos pour un transport, car elles absorbent les chocs, et on peut même les doubler de protections de transport pour une protection optimale.

Pose : La pose de bandes de repos est assez délicate puisque mal effectuée, elle risquerait d'abîmer les membres des chevaux. Il faut d'abord poser le coton sans aucun pli, en essayant d'éviter qu'ils se chevauchent sur le tendon, puis poser les bandes en descendant et en diagonale, avec des tours assez rapprochés, en englobant bien le boulet, et en évitant absolument tout bourrelet.
On peut parfois imprégner les cotons d'un liquide astringent pour resserrer les tissus.


* Les protections de transport



Aspect : Ce sont de grandes guêtres épaisses, en mousse, qui peuvent être basses (protègent du haut du canon jusqu'à la couronne) ou montantes (de l'articulation à la couronne).

Utilisation : Comme leur nom l'indique, elles servent à protéger le cheval pendant les transports, et d'éviter les chocs dus aux déséquilibres. On peut éventuellement poser des bandes de repos en dessous, pour reposer le membre et assurer une protection supplémentaire.

Pose : Il suffit de les faire glisser à leur place (elles doivent recouvrir le haut du sabot), velcros à l'extérieur, et de les serrer (ne pas hésiter, autrement elles s'affaisseront au cours du voyage).

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Beuzou ma choupinette qui a rempli ma tête de souvenirs fabuleux et que je suis pas prête d'oublier! Tu me manques petite Ckoka...