Équitation Passion : Le site de l'Équitation à Cheval et à Poney.

La psychologie du cheval.


Introduction :

Cet article nous parvient du sud de la France, de cette superbe région de Pyrénées Orientales. Et je remercie Daphné pour son travail oh combien intéressant surtout que cette notion n'est que trop ignorée par bon nombre de cavaliers. Et pourtant, comprendre le cheval est une des premières conditions nécessaires à son bon dressage. Il me paraît indispensable, pour pouvoir travail tout animal quel qu'il soit, d'être capable de penser, de raisonner comme lui. Lui, est incapable de penser comme nous, incapable de se mettre à notre niveau. C'est à nous cavaliers, être théoriquement plus évolué, capable de raisonner, de prévoir, de déduire, de nous mettre à leur niveau afin d'adapter nos exigences à ce qu'il est capable de comprendre et de supporter si nous espérons pouvoir un jour le dresser !


Le cheval est un animal grégaire (qui vit en troupeau) et qui a besoin d'espace. La harde obéit à une hiérarchie clairement définie par le dominant ( dans le cas de troupeau de chevaux vivant à l'état sauvage, il s'agit du plus vieil étalon). En cas de danger, leur seule défense est la fuite. Ainsi, à partir de ces quelques notions de base, je vais essayer d'améliorer la relation qui vous unit à votre cheval.

Indra et Daphné
Indra et Daphné

Que ce soit en concours, lors d'une reprise ou d'une balade, nous avons tous eu un jour, le sentiment que le cheval n'en faisait qu'à sa tête. Peu de cavaliers remettent en cause leurs compétences et attribuent la faute au cheval. L'équitation est avant tout humilité, et réflexion. Si le cheval nous tolère sur son dos, se pliant bien souvent à des exercices contraires à sa nature, peut être devons nous envisager que c'est nous, cavalier, qui ne faisons pas les efforts nécessaires pour le comprendre.

Orion et Daphné
Orion et Daphné

Posez vous la question : "Qui domine l'autre ?" Allez, quelques indices, quand vous promenez votre cheval en licol, est-ce vous qui décidez de l'allure, ou vous entraînez vous au ski nautique (pardon, sur herbe ! ) ?

Il faut prendre en compte le fait que c'est vous qui devez commander. Pour cela, inutile d'établir un rapport de force (vous perdrez de toute manière !), mais imposez vous avec douceur et fermeté.

" Le cheval est le meilleur ami de l'homme " mais sachez que cette relation est réciproque. Votre monture vit en boxe et se trouve séparé de ses congénères. Prenez le temps de vous occuper de lui en vue de tisser une relation de complicité. Sans pour autant aller le monter, vous pouvez le panser, jouer ou tout simplement l'observer. Au bout d'un certain temps, vos efforts se trouveront récompensés par un hennissement amical lors de votre arrivée. Respectez également son territoire. Le boxe devient sa maison, n'oubliez pas de le prévenir en entrant. Cela vous évitera de vous retrouver face à un postérieur et des sabots pas toujours accueillants !


© Photographie louis de Pas,"Guide pratique et pédagogique" du Poney club de France

La détente avant le travail est primordiale. En effet, votre cheval, comme tout athlète qui se respecte, a besoin de se mettre en conditions de travail (je doute que vous fassiez un jogging de 20 Km au saut du lit ! ). N'hésitez pas à le longer un quart d'heure s'il est resté enfermé dans son boxe sans avoir eu la possibilité de se détendre dans un paddock.

Maintenant, attaquons quelques exercices de transitions ou de cessions à la jambe. Aïe, mon cheval se défend, les hanches dérapent, l'encolure est tordue… Bref, vous avez l'impression d'avoir une anguille sous la selle ! Mais pourquoi ce maudit cheval n'exécute t'il pas ce que je lui demande ?

Essayons de comprendre en observant. Nous n'avons pas le même langage et le cheval essaye de communiquer avec vous. Les oreilles sont couchées vers l'arrière, il fouaille de la queue, et résiste. Plusieurs solutions peuvent être alors envisagées : votre cheval s'agace, votre main est trop dure, vos éperons le piquent ou la détente était insuffisante.


Emir d'Ingrande

Vous sentez votre cheval se coller à votre jambe, s'entabler… Avez vous pensé qu'il a peut être des courbatures et qu'à la énième cession à la jambe, il s'ennuie !

Un bon travail est un travail diversifié. Comme nous, le cheval a besoin de repos. Il ne faut donc pas hésiter à lui en aménager des plages, en fonction de ses capacités physiques. Et pour clore notre séance, faisons lui vite un gros câlin pour le remercier de ses efforts.

Daphné montant Indra
Daphné montant Indra

Mais ce n'est pas tout ! Comme je vous l'ai précisé, le cheval communique au sein de sa harde. Si vous avez déjà eu l'occasion d'observer des chevaux évoluer en liberté, vous avez pu constater que certains broutent paisiblement, d'autres jouent ou se frottent mutuellement. Pourtant règne une harmonie parfaite et universelle. L'être humain a la chance de pouvoir communiquer par le langage, ce qui lui facilite les relations avec autrui. Mais quand vous voyagez dans un pays culturellement différent, vous vous retrouvez, pour la plupart, à faire des signes désespérées pour un obtenir un quelconque renseignement, face à un autochtone perplexe ! Sans vouloir faire d'anthropomorphisme, c'est ce que ressent votre cheval quand vous vous adressez à lui. Alors avant de vous énerver, et le traiter d'incapable, essayons de nous mettre à sa place et comprendre ce qu'il peut ressentir.

Prenons un exemple courant, votre cheval vit dans un pré qu'il partage avec plusieurs congénères. Vous arrivez pour l'attraper, et voilà que votre (future) monture s'enfuit, vous laissant seul avec votre licol, au milieu du champ. Que s'est-il passé ?

Plusieurs interprétations sont possibles. Déjà, vous envahissez son espace vital (même problème qu'au boxe). Si la relation n'est pas suffisamment bien établie, il vous percevra comme un intrus et ira chercher protection au sein du groupe. Or plus vous tentez de vous approcher, plus votre cheval s'éloigne. En fait, de simple intrus, vous avez acquis le statut de prédateur et sa seule défense est la fuite. Plus vous insisterez par des mesures de répression (gesticulations, cris, blocages…), plus votre cheval vous craindra et vous fuira. Attention, d'autres chevaux interpréteront sa fuite comme un signal de danger ou vos gestes comme une invitation au jeu, et ne se lasseront pas de vous faire courir, voir même prendre un malin plaisir à vous faire tourner en bourrique !

Mais, me direz vous à juste titre, me voilà bien avancé en connaissant ces réflexes ataviques ! Mais quelles solutions ai-je à ma disposition ?

Essayez simplement de parler et penser cheval. Montrer lui, lorsque vous aller le chercher, que ce n'est pas toujours pour une séance de travail ardue, mais aussi pour partager des moments de bonheur (câlins, pansage, promenade …).


Le bel Iki...

Pour l'attraper, commencer par l'appeler doucement en lui apportant quelques friandises. Le cheval a souvent un réflexe de peur et de fuite devant des mouvements brusques. Tendez la main uniquement lorsqu'il aura compris que vous êtes son ami et non pas un prédateur. Respectez son territoire comme lui respecte le votre. Si en dépit de toutes ces bonnes intentions votre cheval ne vient pas vous voir, changez de tactique. Ignorez le, voir repoussez le (sans brutalité) tout en vous occupant de ses congénères. Vous verrez qu'après quelques minutes, il ne demandera plus qu'une chose : que vous vous occupiez de lui. En effet, en le repoussant, vous avez agi comme l'aurait fait sa mère ou un autre membre du groupe. Un poulain, lorsqu'il ne respecte pas les conventions intra groupales, se voit puni. Il est rejeté hors de la harde et ce n'est qu'après plusieurs tentatives de soumissions que lui sera accordée sa nouvelle intégration. Vous avez acquis, en agissant de la sorte, le statut de dominant.


Le cheval de Przewalski

J'ai vu parfois certaines personnes frapper leur cheval après l'avoir attrapé. D'après vous, comment ce geste peut-il être interprété ? Tout d'abord le cheval ne comprend pas. Quand une punition doit avoir lieu, celle-ci doit être immédiate. Sinon, dîtes vous bien que toute remontrance devient inutile. Ici, en l'occurrence, votre cheval est venu et a accepté votre licol. Il fait donc un rapprochement entre le fait de s'être laissé attrapé et la punition que vous lui avez infligé ! Il faut alors le féliciter, soit par la voix, une friandise ou des caresses.

De plus, il y a punition et correction. Le cheval, par sa masse dispose d'une force supérieure à la votre, et d'une excellente mémoire. Sa peau est très sensible, et s'il peut sentir la présence d'une mouche, il peut sentir votre main. Si vous battez un cheval, il ne vous oubliera pas, et votre travail de compréhension sera réduit à néant. Cependant, il ne faut pas non plus laisser s'installer des comportements qui peuvent devenir dangereux par la suite. Tout en étant très doux, il faut agir avec fermeté. Si votre cheval tente de vous mordre, même par jeu, intervenez immédiatement par une petite tape accompagnée d'un " NON !" prononcé fermement.

Pour résumer en quelques mots ces quelques notions de base, il faut que vous vous adressiez à votre cheval comme vous le feriez avec un enfant. N'hésitez pas à répéter plusieurs fois la même chose de façon différente et en utilisant son langage pour qu'il comprenne ce que vous attendez de lui. N'hésitez pas à vous remettre en question concernant la clarté de vos ordres. C'est la première condition pour pouvoir progresser ! Si vous respectez ces quelques principes qui sont loin d'être exhaustifs, votre vie de cavalier ainsi que celle de votre cheval n'en seront qu'améliorées !

Maora et Marion
Maora et Marion

 

Maryan nous fait part de ses reflexions sur ce qu'a écrit Daphné.


Bonjour,

comme JP nous invite à faire part de nos réflexions sur les articles, en voici quelques unes sur celui de la psychologie du cheval. Ce sujet me tient d'autant plus à coeur que j'envisageais moi-même de faire un article.. Je lis actuellement beaucoup d'ouvrages à ce sujet, d'éthologues, de scientifiques et sur des expériences et observations de particuliers. Je suis passionnée par le comportement animal et surtout celui du cheval avec lequel je partage mapassion de l'équitation. J'aimerais ajouter quelques précisions sur les différents points abordés par Daphné au regard des informations que j'ai pu collecter au cours de mes lectures et observations personnelles.


©Marianne Maupy : Quolibet, Sénateur, Gaël et Iseus.
L'alezan de dos vient d'être introduit parmis des hongres et des juments.
Les hongres viennent tour à tour se "présenter". Il n'y aura aucun coup de pied.

Tout dabord il s'avère que l'idée longtemps admise d'un individu unique régnant en dominant sur le troupeau est fausse et simpliste. En fait l'organisation sociale du troupeau est bien plus complexe. On ne peut d'ailleurs plus parler de dominant mais de "référent" car plusieurs individu deviennent, en fonction de l'activité du groupe, le "chef". Par exemple le déplacement du groupe pendant l'activité de l'alimentation va être mis en oeuvre par l'individu X, la protection des juments et de leurs poulains par l'individu Y, le déplacement au point d'eau par l'individu Z, etc... Systématiquement, dès que Z donnera le signal pour aller s'abreuver, tous le suivront. Un individu mâle va, pour ce qui est de la reproduction, s'approprier tout ou partie des juments mais certaines peuvent adopter un comportement de rejet de cet étalon et éviter tout contact tout en restant dans le groupe. Cet étalon "dominant" (par rapport aux autres mâles mais pas aux femelles) n'est pas forcément le plus vieux, mais le plus "fort" dans son positionnement vis à vis des autres mâles et le plus sécurisant pour les femelles. Le noyau le plus autoritaire du groupe est constitué uniquement de juments. Il est très courant d'ailleurs d'avoir une jument très haut placé dans les décisions d'activités et qui met en retrait l'étalon "chef" hors des périodes de reproduction. Et sans vouloir vous décourager, mes explications restent schématique !!!! Dans le cadre d'un groupe de juments et de hongres, le fonctionnement est exactement le même.


©Marianne Maupy : Grenadine et Véronique.
La confiance obtenue permet de faire accepter des situations "anormales".
Le fond du bassin est en pente et la jument nagera avant de resortir dans le calme.

Dés lors que l'on rejette la notion du dominant (dans le sens du chef absolu) notre positionnement par rapport au cheval est celui d'un référent ; exit le prédateur qui arrondi les angles pour passer pour un dominant. Le référent est sécurisant, sûr de lui, JUSTE, et il a toujours raison !!!! Conséquence le cheval assimilera que même si lui n'est pas "convaincu" (peur, inconnu), la finalité de vos demandes c'est le bien-être, le confort ou une bonne chose à se mettre sous la dent. Cela s'appelle la CONFIANCE.

Un de mes instructeurs a une image très parlante pour mettre en avant cette notion de confiance : "Que la maison brûle ou que le bébé pleure votre cheval doit continuer à vous écouter vous et pas son désir de fuir."


Lorsque Daphné parle de se mettre à la place de son cheval en essayant de penser comme un cheval, j'applaudie des deux mains (!) et pour ceux qui penseraient que c'est de l'anthropomorphisme voici quelques précisions. Une éthologue réputée (Dr Marthe Kiley-Worthington, cavalière et passionnée de chevaux) nous conseille fortement ce procédé qui s'appelle de "l'anthropomorphisme conditionné". En gardant à l'esprit quels sont les motivations et les objectifs du cheval tentez donc d'imaginer pourquoi il réagit de la sorte dans une situation donnée, et par conséquent quelle attitude vous devez adopté pour provoquer la réponse que vous attendez de lui. En pratique : votre cheval refuse catégoriquement de mettre le pied dans une flaque d'eau. La première étape est : pourquoi ? Si votre réponse est : "pour me rendre fou (ou folle)" vous avez perdu d'avance ! Car ceci est de l'anthropomorphisme pur. Réfléchissons : un des principaux moteurs d'action du cheval est la sécurité. Il fuit ce qui lui fait peur, mal, l'inconnu. Visiblement l'eau devant lui est source de peur. Sa sécurité lui ordonne de se méfier de ce qu'il ne connaît pas, de poser ses pieds sur des surface stables pour ne pas se mettre en danger. Cette eau bouge, elle reflète la lumière plus ou moins, il n'en évalue peut-être pas le fond, tout cela est bien incertain, nécessite de prendre un risque, tout ce que le cheval refuse. A chacun ensuite d'imaginer une, voire des solutions adaptées à la personnalité de ce cheval, en tenant compte de son passé et de ses connaissances et capacités pour lui APPRENDRE que l'eau est INDOLORE LORSQU'IL MET LE PIED DEDANS, IL Y A UN FOND STABLE, IL PEUT RETIRER SON PIED.

Ces trois idées sont simples, hors du temps et accessibles : c'est de l'anthropomorphisme conditionné. Chaque étape doit s'accompagner d'un bien-être pour être assimilée, ce sera une friandise ou une caresse.


©Marianne Maupy : Des foals, leurs mères et Marions.
Une approche humble et douce en réponse à la curiosité méfiante des jeunes.
Aucune friandise pour les appâter !)

J'apporterais une nuance sur le propos de Daphné lorsqu'elle propose de tendre la main au cheval pour s'identifier. Pour un cheval très avancé dans l'apprentissage de sa relation avec l'homme cela ne pose aucun problème. En revanche, avec le cheval qui fuit lorsqu'on veut l'attraper cela s'apparente à une agression. Le cheval fait bien la différence entre notre visage et "nos pattes", et avancer "sa patte" droit devant soi n'a rien d'engageant pour un cheval stressé. Dans sa communication corporel, une des clés importante est que le cheval autorise ou non l'intrusion dans son espace vital. Cet espace existe d'ailleurs pour tous les animaux il me semble. Nous les premiers. N'arrive-t-il pas parfois, que, lors d'une nouvelle rencontre, nous éprouvons une gêne, un malaise, si cette personne inconnue s'approche extrêmement près voire nous pose un bras autour des épaules ? C'est une intrusion dans notre "cercle intime" une proximité dont nous autorisons l'accès aux personnes proches, au fur et à mesure que les relations d'amitié ou d'amour se développent.

Le cheval y est très sensible pour les mêmes raisons évoquées précédemment. Il recherche la sécurité absolue, le confort, l'absence de risque. Plus il identifie son interlocuteur (homme, congénère ou autre espèce) plus il accepte le rapprochement. Son intelligence (plus ou moins développée en fonction de l'individu, comme chez nous (!)) lui permettra de faire une généralité pour l'espèce entière de l'individu qui aura su le convaincre de sa passivité. C'est pourquoi par exemple, un cheval habitué à côtoyer un ou deux chiens ne réagira jamais à la présence de cette espèce. En revanche, il aura peur des vaches car il n'aura jamais pu évaluer la dangerosité de cette espèce sur le long terme. Il faut montré patte blanche pour avoir accès au trésor !!!


©Marianne Maupy : il faut exploiter la curiosité naturelle
des chevaux en leur donnant une réponse qui les mettra en confiance.
Cela développera leurs capacités d'apprentissage.

Mais, cher Daphné, que de joie de rencontrer des personnes qui cessent de placer l'homme au dessus de tout mais simplement de le voir différent des autres espèces, ouvert à toutes les hypothèses, plein de questions, de remises en questions. Accordons au cheval la possibilité d'apprendre et de comprendre ce qu'on attend de lui. Ne minimisez jamais le langage vocal, le cheval est capable de comprendre des phrase élaborée. Danièle GOSSIN a fait de merveilleux livres sur cette aptitude négligée.

Surveillez votre langage gestuel. COMMUNIQUEZ. Respectez cette autre forme d'expression. Vous demandez à votre cheval d'obéir à des règles dont vous lui imposez les formes : accepter la selle, le cavalier, marcher à chaque allure selon vos ordres, ne pas vous marcher dessus, se laisser mettre des fers, etc, etc... Pour progresser dans un maximum de sécurité pour vous, je peux vous assurer qu'en adoptant sa méthode de communication vous obtiendrez une compréhension étonnante de chacune de vos demandes. Certains nomment cela "chuchoter" mais il me semble que c'est une simple question d'observation, de patience, et de remise en question. C'est à la portée de chacun d'entre nous.

L'identification, le salut passe par l'attitude, le son et, à ne pas négliger l'odeur. En soufflant doucement vers les naseaux de votre monture, vous présenter votre carte d'identité ! C'est un contact qui peut nous paraitre aléatoire mais d'une très grande importance pour le cheval. Après un décodage de l'intention par une lecture de l'attitude, les chevaux viennent se sentir le bout du nez, les flancs, la croupe. Rassurez vous il n'est pas nécessaire pour nous d'aller jusque là (!) mais, encore une fois, tout comme nous apprenons au cheval à comprendre notre langage, il n'est pas inutile de savoir baragouiner quelques "signes" dans son mode d'expression à lui.


©Marianne Maupy : Judie et Sophie C.
Une parole douce, un souffle léger vers les naseaux de cette pouliche de deux ans à l'époque.
Ce salut respectueux fut le début d'une grande histoire d'amour.

Voici quelques bouquins traitant de ce sujet, tous sont très compréhensible pour les "instinctifs" que nous sommes ! Pas besoin d'être un intellectuel pour se plonger avec passion dans ces textes.

  • L'éthologie, le cheval et l'équitation / Colloque à l'Ecole Française d'Equitation 1999/ JC Barrey, P.Parelli, Dr Miller, Dr Kiley-Worthington

  • Le cheval révélé / Desmond Morris.

  • Parlez eu cheval et être compris / Danièle Gossin.

  • Psychologie et comportement du cheval / Danièle Gossin.

  • Zingaro, la saga des centaures / Anne-Marie Paquotte.

  • Le comportement des chevaux / Dr Kiley-Worthington.

Au plaisir de te lire Daphné. Bravo et merci.

Maryan


©Marianne Maupy : Bomino et Sophie.
Prendre le temps de faire connaissance et de faire connaître...