Le cheval est un animal grégaire (qui vit en troupeau) et
qui a besoin d'espace. La harde obéit à une hiérarchie
clairement définie par le dominant ( dans le cas de troupeau
de chevaux vivant à l'état sauvage, il s'agit du plus
vieil étalon). En cas de danger, leur seule défense est
la fuite. Ainsi, à partir de ces quelques notions de base, je
vais essayer d'améliorer la relation qui vous unit à votre
cheval.
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Indra
et Daphné |
Que ce soit en concours, lors d'une reprise
ou d'une balade, nous avons tous eu un jour, le sentiment que le cheval
n'en faisait qu'à sa tête. Peu de cavaliers remettent en
cause leurs compétences et attribuent la faute au cheval. L'équitation
est avant tout humilité, et réflexion. Si le cheval nous
tolère sur son dos, se pliant bien souvent à des exercices
contraires à sa nature, peut être devons nous envisager
que c'est nous, cavalier, qui ne faisons pas les efforts nécessaires
pour le comprendre.
Orion et Daphné |
Posez vous la question : "Qui domine l'autre
?" Allez, quelques indices, quand vous promenez votre cheval en
licol, est-ce vous qui décidez de l'allure, ou vous entraînez
vous au ski nautique (pardon, sur herbe ! ) ?
Il faut prendre en compte le fait que c'est vous
qui devez commander. Pour cela, inutile d'établir un rapport
de force (vous perdrez de toute manière !), mais imposez vous
avec douceur et fermeté.
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" Le cheval est le meilleur ami de l'homme " mais sachez
que cette relation est réciproque. Votre monture vit en boxe
et se trouve séparé de ses congénères. Prenez
le temps de vous occuper de lui en vue de tisser une relation de complicité.
Sans pour autant aller le monter, vous pouvez le panser, jouer ou tout
simplement l'observer. Au bout d'un certain temps, vos efforts se trouveront
récompensés par un hennissement amical lors de votre arrivée.
Respectez également son territoire. Le boxe devient sa maison,
n'oubliez pas de le prévenir en entrant. Cela vous évitera
de vous retrouver face à un postérieur et des sabots pas
toujours accueillants !
© Photographie louis de Pas,"Guide pratique et
pédagogique" du Poney club de France
La détente avant le travail est primordiale. En effet, votre
cheval, comme tout athlète qui se respecte, a besoin de se mettre
en conditions de travail (je doute que vous fassiez un jogging de 20
Km au saut du lit ! ). N'hésitez pas à le longer un quart
d'heure s'il est resté enfermé dans son boxe sans avoir
eu la possibilité de se détendre dans un paddock.
Maintenant, attaquons quelques
exercices de transitions ou de cessions à la jambe. Aïe,
mon cheval se défend, les hanches dérapent,
l'encolure est tordue
Bref, vous avez l'impression d'avoir une
anguille sous la selle ! Mais pourquoi ce maudit cheval n'exécute
t'il pas ce que je lui demande ?
Essayons de comprendre en observant. Nous n'avons pas le même
langage et le cheval essaye de communiquer avec vous. Les oreilles sont
couchées vers l'arrière, il fouaille de la queue, et résiste. Plusieurs solutions peuvent être alors envisagées
: votre cheval s'agace, votre main est trop dure, vos éperons
le piquent ou la détente était insuffisante.
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Emir d'Ingrande |
Vous sentez votre cheval se
coller à votre jambe, s'entabler
Avez vous pensé
qu'il a peut être des courbatures et qu'à la énième
cession à la jambe, il s'ennuie !
Un bon travail est un travail
diversifié. Comme nous, le cheval a besoin de repos. Il ne faut
donc pas hésiter à lui en aménager des plages,
en fonction de ses capacités physiques. Et pour clore notre séance,
faisons lui vite un gros câlin pour le remercier de ses
efforts.
Daphné montant Indra |
Mais ce n'est pas tout ! Comme je vous l'ai précisé,
le cheval communique au sein de sa harde. Si vous avez déjà
eu l'occasion d'observer des chevaux évoluer en liberté,
vous avez pu constater que certains broutent paisiblement,
d'autres jouent ou se frottent mutuellement. Pourtant règne une
harmonie parfaite et universelle. L'être humain a la chance de
pouvoir communiquer par le langage, ce qui lui facilite les relations
avec autrui. Mais quand vous voyagez dans un pays culturellement différent,
vous vous retrouvez, pour la plupart, à faire des signes désespérées
pour un obtenir un quelconque renseignement, face à un autochtone
perplexe ! Sans vouloir faire d'anthropomorphisme, c'est ce que ressent
votre cheval quand vous vous adressez à lui. Alors avant de vous
énerver, et le traiter d'incapable, essayons de nous mettre
à sa place et comprendre ce qu'il peut ressentir.
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Prenons un exemple courant, votre cheval vit dans un pré qu'il
partage avec plusieurs congénères.
Vous arrivez pour l'attraper, et voilà que votre (future) monture
s'enfuit, vous laissant seul avec votre licol, au milieu du champ. Que
s'est-il passé ?
Plusieurs interprétations
sont possibles. Déjà, vous envahissez son espace vital
(même problème qu'au boxe). Si la relation n'est pas suffisamment
bien établie, il vous percevra comme un intrus et ira chercher
protection au sein du groupe. Or plus vous tentez de vous approcher,
plus votre cheval s'éloigne. En fait, de simple intrus, vous
avez acquis le statut de prédateur et sa seule défense
est la fuite. Plus vous insisterez par des mesures de répression
(gesticulations, cris, blocages
), plus votre cheval vous craindra
et vous fuira. Attention, d'autres chevaux interpréteront sa
fuite comme un signal de danger ou vos gestes comme une
invitation au jeu, et ne se lasseront pas de vous faire courir, voir
même prendre un malin plaisir à vous faire tourner en bourrique
!
Mais, me direz vous à juste titre, me voilà bien
avancé en connaissant ces réflexes ataviques ! Mais quelles
solutions ai-je à ma disposition ?
Essayez simplement de parler
et penser cheval. Montrer lui, lorsque vous aller le chercher, que ce
n'est pas toujours pour une séance de travail ardue,
mais aussi pour partager des moments de bonheur (câlins, pansage,
promenade
).
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Le bel Iki... |
Pour l'attraper, commencer par l'appeler doucement en lui apportant
quelques friandises. Le cheval a souvent un réflexe
de peur et de fuite devant des mouvements brusques. Tendez la main uniquement
lorsqu'il aura compris que vous êtes son ami et non pas un prédateur. Respectez son territoire comme lui
respecte le votre. Si en dépit de toutes ces bonnes intentions
votre cheval ne vient pas vous voir, changez de tactique. Ignorez le,
voir repoussez le (sans brutalité) tout en vous occupant de ses
congénères. Vous verrez qu'après quelques minutes,
il ne demandera plus qu'une chose : que vous vous occupiez de lui. En
effet, en le repoussant, vous avez agi comme l'aurait
fait sa mère ou un autre membre du groupe. Un poulain, lorsqu'il
ne respecte pas les conventions intra groupales, se voit puni. Il est
rejeté hors de la harde et ce n'est qu'après plusieurs
tentatives de soumissions que lui sera accordée sa nouvelle intégration.
Vous avez acquis, en agissant de la sorte, le statut de dominant.
Le cheval de Przewalski |
J'ai vu parfois certaines personnes frapper leur cheval après
l'avoir attrapé. D'après vous, comment ce geste peut-il
être interprété ? Tout d'abord le cheval
ne comprend pas. Quand une punition doit avoir lieu, celle-ci doit être
immédiate. Sinon, dîtes vous bien que toute remontrance
devient inutile. Ici, en l'occurrence, votre cheval est venu et a accepté
votre licol. Il fait donc un rapprochement entre le fait de s'être
laissé attrapé et la punition que vous lui avez infligé
! Il faut alors le féliciter, soit par la voix, une friandise
ou des caresses.
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De plus, il y a punition et correction. Le cheval, par sa masse dispose
d'une force supérieure à la votre, et d'une excellente
mémoire. Sa peau est très sensible, et s'il peut sentir
la présence d'une mouche, il peut sentir votre main. Si vous
battez un cheval, il ne vous oubliera pas, et votre travail de compréhension
sera réduit à néant. Cependant, il ne faut pas
non plus laisser s'installer des comportements qui peuvent devenir dangereux
par la suite. Tout en étant très doux, il faut agir avec
fermeté. Si votre cheval tente de vous mordre, même par
jeu, intervenez immédiatement par une petite tape accompagnée
d'un " NON !" prononcé
fermement.
Pour résumer en quelques mots ces quelques notions de base,
il faut que vous vous adressiez à votre cheval comme vous le
feriez avec un enfant. N'hésitez pas à
répéter plusieurs fois la même chose de façon
différente et en utilisant son langage pour qu'il comprenne ce
que vous attendez de lui. N'hésitez pas à vous remettre
en question concernant la clarté de vos ordres. C'est la première
condition pour pouvoir progresser ! Si vous respectez ces quelques principes
qui sont loin d'être exhaustifs, votre vie de cavalier ainsi que
celle de votre cheval n'en seront qu'améliorées
!
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Maora et Marion |
Maryan nous fait part de ses reflexions
sur ce qu'a écrit Daphné. |
Bonjour,
comme JP nous invite à faire part de
nos réflexions sur les articles, en voici quelques unes sur celui
de la psychologie du cheval. Ce sujet me tient d'autant plus à
coeur que j'envisageais moi-même de faire un article.. Je lis
actuellement beaucoup d'ouvrages à ce sujet, d'éthologues,
de scientifiques et sur des expériences et observations de particuliers.
Je suis passionnée par le comportement animal et surtout celui
du cheval avec lequel je partage mapassion de l'équitation. J'aimerais
ajouter quelques précisions sur les différents points
abordés par Daphné au regard des informations que j'ai
pu collecter au cours de mes lectures et observations personnelles.
©Marianne
Maupy : Quolibet, Sénateur, Gaël et Iseus.
L'alezan de dos vient d'être introduit parmis des hongres et des
juments.
Les hongres viennent tour à tour se "présenter".
Il n'y aura aucun coup de pied.
Tout dabord il s'avère que l'idée
longtemps admise d'un individu unique régnant en dominant sur
le troupeau est fausse et simpliste. En fait l'organisation sociale
du troupeau est bien plus complexe. On ne peut d'ailleurs plus parler
de dominant mais de "référent" car plusieurs
individu deviennent, en fonction de l'activité du groupe, le
"chef". Par exemple le déplacement du groupe pendant
l'activité de l'alimentation va être mis en oeuvre par
l'individu X, la protection des juments et de leurs poulains par l'individu
Y, le déplacement au point d'eau par l'individu Z, etc... Systématiquement,
dès que Z donnera le signal pour aller s'abreuver, tous le suivront.
Un individu mâle va, pour ce qui est de la reproduction, s'approprier
tout ou partie des juments mais certaines peuvent adopter un comportement
de rejet de cet étalon et éviter tout contact tout en
restant dans le groupe. Cet étalon "dominant" (par
rapport aux autres mâles mais pas aux femelles) n'est pas forcément
le plus vieux, mais le plus "fort" dans son positionnement
vis à vis des autres mâles et le plus sécurisant
pour les femelles. Le noyau le plus autoritaire du groupe est constitué
uniquement de juments. Il est très courant d'ailleurs d'avoir
une jument très haut placé dans les décisions d'activités
et qui met en retrait l'étalon "chef" hors des périodes
de reproduction. Et sans vouloir vous décourager, mes explications
restent schématique !!!! Dans le cadre d'un groupe de juments
et de hongres, le fonctionnement est exactement le même.
©Marianne Maupy : Grenadine et Véronique.
La confiance obtenue permet de faire accepter des situations "anormales".
Le fond du bassin est en pente et la jument nagera avant de resortir
dans le calme.
Dés lors que l'on rejette la notion
du dominant (dans le sens du chef absolu) notre positionnement par rapport
au cheval est celui d'un référent ; exit le prédateur
qui arrondi les angles pour passer pour un dominant. Le référent
est sécurisant, sûr de lui, JUSTE, et il a toujours raison
!!!! Conséquence le cheval assimilera que même si lui n'est
pas "convaincu" (peur, inconnu), la finalité de vos
demandes c'est le bien-être, le confort ou une bonne chose à
se mettre sous la dent. Cela s'appelle la CONFIANCE.
Un de mes instructeurs a une image très
parlante pour mettre en avant cette notion de confiance : "Que
la maison brûle ou que le bébé pleure votre cheval
doit continuer à vous écouter vous et pas son désir
de fuir."
Lorsque Daphné parle de se mettre à la
place de son cheval en essayant de penser comme un cheval, j'applaudie
des deux mains (!) et pour ceux qui penseraient que c'est de l'anthropomorphisme
voici quelques précisions. Une éthologue réputée
(Dr Marthe Kiley-Worthington, cavalière et passionnée
de chevaux) nous conseille fortement ce procédé qui s'appelle de "l'anthropomorphisme conditionné".
En gardant à l'esprit quels sont les motivations et les objectifs
du cheval tentez donc d'imaginer pourquoi il réagit de la sorte
dans une situation donnée, et par conséquent quelle attitude
vous devez adopté pour provoquer la réponse que vous attendez
de lui. En pratique : votre cheval refuse catégoriquement de
mettre le pied dans une flaque d'eau. La première étape
est : pourquoi ? Si votre réponse est : "pour me rendre
fou (ou folle)" vous avez perdu d'avance ! Car ceci est de l'anthropomorphisme
pur. Réfléchissons : un des principaux moteurs d'action
du cheval est la sécurité. Il fuit ce qui lui fait peur,
mal, l'inconnu. Visiblement l'eau devant lui est source de peur. Sa
sécurité lui ordonne de se méfier de ce qu'il ne
connaît pas, de poser ses pieds sur des surface stables pour ne
pas se mettre en danger. Cette eau bouge, elle reflète la lumière
plus ou moins, il n'en évalue peut-être pas le fond, tout
cela est bien incertain, nécessite de prendre un risque, tout
ce que le cheval refuse. A chacun ensuite d'imaginer une, voire des
solutions adaptées à la personnalité de ce cheval,
en tenant compte de son passé et de ses connaissances et capacités
pour lui APPRENDRE que l'eau est INDOLORE LORSQU'IL MET LE PIED DEDANS,
IL Y A UN FOND STABLE, IL PEUT RETIRER SON PIED.
Ces trois idées sont simples, hors du
temps et accessibles : c'est de l'anthropomorphisme conditionné.
Chaque étape doit s'accompagner d'un bien-être pour être
assimilée, ce sera une friandise ou une caresse.
©Marianne Maupy : Des foals, leurs mères
et Marions.
Une approche humble et douce en réponse à la curiosité
méfiante des jeunes.
Aucune friandise pour les appâter !)
J'apporterais une nuance sur le propos de
Daphné lorsqu'elle propose de tendre la main
au cheval pour s'identifier. Pour un cheval très avancé
dans l'apprentissage de sa relation avec l'homme cela ne pose aucun
problème. En revanche, avec le cheval qui fuit lorsqu'on veut
l'attraper cela s'apparente à une agression.
Le cheval fait bien la différence entre notre visage et "nos
pattes", et avancer "sa patte" droit devant soi n'a rien
d'engageant pour un cheval stressé. Dans sa communication corporel,
une des clés importante est que le cheval autorise ou non l'intrusion
dans son espace vital. Cet espace existe d'ailleurs pour tous les animaux
il me semble. Nous les premiers. N'arrive-t-il pas parfois, que, lors
d'une nouvelle rencontre, nous éprouvons une gêne, un malaise,
si cette personne inconnue s'approche extrêmement près
voire nous pose un bras autour des épaules ? C'est
une intrusion dans notre "cercle intime" une proximité
dont nous autorisons l'accès aux personnes proches, au fur et
à mesure que les relations d'amitié ou d'amour se développent.
Le cheval y est très sensible pour les
mêmes raisons évoquées précédemment.
Il recherche la sécurité absolue, le confort, l'absence
de risque. Plus il identifie son interlocuteur (homme, congénère
ou autre espèce) plus il accepte le rapprochement. Son intelligence
(plus ou moins développée en fonction de l'individu, comme
chez nous (!)) lui permettra de faire une généralité
pour l'espèce entière de l'individu qui aura su le convaincre
de sa passivité. C'est pourquoi par exemple, un cheval habitué
à côtoyer un ou deux chiens ne réagira jamais à
la présence de cette espèce. En revanche, il aura peur
des vaches car il n'aura jamais pu évaluer la dangerosité
de cette espèce sur le long terme. Il faut montré patte
blanche pour avoir accès au trésor !!!
©Marianne Maupy : il faut exploiter la curiosité
naturelle
des chevaux en leur donnant une réponse qui les mettra en confiance.
Cela développera leurs capacités d'apprentissage.
Mais, cher Daphné, que de joie de rencontrer des personnes
qui cessent de placer l'homme au dessus de tout mais simplement de
le voir différent des autres espèces,
ouvert à toutes les hypothèses, plein de questions,
de remises en questions. Accordons au cheval la possibilité
d'apprendre et de comprendre ce qu'on attend de lui. Ne minimisez
jamais le langage vocal, le cheval est capable de comprendre des phrase
élaborée. Danièle GOSSIN a fait de merveilleux
livres sur cette aptitude négligée.
Surveillez votre langage gestuel. COMMUNIQUEZ.
Respectez cette autre forme d'expression. Vous demandez à votre
cheval d'obéir à des règles dont vous lui imposez
les formes : accepter la selle, le cavalier, marcher à chaque
allure selon vos ordres, ne pas vous marcher dessus, se laisser mettre
des fers, etc, etc... Pour progresser dans un maximum de sécurité
pour vous, je peux vous assurer qu'en adoptant sa méthode de
communication vous obtiendrez une compréhension étonnante
de chacune de vos demandes. Certains nomment cela "chuchoter"
mais il me semble que c'est une simple question d'observation, de patience,
et de remise en question. C'est à la portée de chacun
d'entre nous.
L'identification, le salut passe par l'attitude,
le son et, à ne pas négliger l'odeur. En soufflant doucement
vers les naseaux de votre monture, vous présenter votre carte
d'identité ! C'est un contact qui peut nous paraitre aléatoire
mais d'une très grande importance pour le cheval. Après
un décodage de l'intention par une lecture de l'attitude, les
chevaux viennent se sentir le bout du nez, les flancs, la croupe. Rassurez
vous il n'est pas nécessaire pour nous d'aller jusque là
(!) mais, encore une fois, tout comme nous apprenons au cheval à
comprendre notre langage, il n'est pas inutile de savoir baragouiner
quelques "signes" dans son mode d'expression à lui.
©Marianne Maupy : Judie et Sophie C.
Une parole douce, un souffle léger vers les naseaux de cette
pouliche de deux ans à l'époque.
Ce salut respectueux fut le début d'une grande histoire d'amour.
Voici quelques bouquins traitant de ce sujet,
tous sont très compréhensible pour les "instinctifs"
que nous sommes ! Pas besoin d'être un intellectuel pour se plonger
avec passion dans ces textes.
- L'éthologie, le cheval et l'équitation / Colloque à
l'Ecole Française d'Equitation 1999/ JC Barrey, P.Parelli, Dr
Miller, Dr Kiley-Worthington
- Le cheval révélé / Desmond Morris.
- Parlez eu cheval et être compris / Danièle Gossin.
- Psychologie et comportement du cheval / Danièle Gossin.
- Zingaro, la saga des centaures / Anne-Marie Paquotte.
- Le comportement des chevaux / Dr Kiley-Worthington.
Au plaisir de te lire Daphné. Bravo
et merci.
Maryan
©Marianne Maupy : Bomino et Sophie.
Prendre le temps de faire connaissance et de faire connaître...
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